Le bal paré masqué
Au goût inimitable de pure aventure, l’accès au bal paré masqué sera donné en priorité, aux femmes déguisées appelées “touloulou” et bien entendu rivalisant d’ingéniosité afin de ne jamais être reconnues des hommes, y compris de leurs proches. Ainsi toutes les femmes se présenteront le visage masqué du plus pure style vénitien et en habit tendance rétro envolée de matières et coloré.
L’incroyable audace de cette soirée, réside dans un mot d’ordre pour les hommes; ils seront exemptés de costumes et de masques mais tout au long de la soirée, ils ne devront sous aucun prétexte aborder les touloulous. Ce soir là, les femmes auront tout les droits, surtout le droit d’inviter l’homme de leurs choix à danser, en se saisissant de leurs mains sans un mot pour ne pas être reconnues. A cette invitation aucun de ces messieurs n’a le droit de refuser.
On ne transgresse pas les règles, la femme déguisée est “reine”. Et en aucun cas, son identité ne doit être dévoilée. Il est bon de ton de rafraîchir le touloulou après deux ou trois danses en lui offrant une boisson.
Le djouk
Le style employé est le djouk. Créé par les Mécènes il y a une vingtaine d’année … le djouk à fait école, et s’affirme comme le rythme phare de notre carnaval.
La création, donc, l’originalité de Mécènes a consisté à instaurer dans la mazurka une façon de piquer, le piké “djouk”, djouk étant une onomatopée…
Coté danse maintenant, le piké djouk consiste essentiellement pour les danseurs à transformer en rythme le poids du corps sur la jambe droite, puis sur la jambe gauche en imprimant simultanément tremblements et coups de rein, le djouk.
C’est donc pendant ces ponctuations de l’orchestre dynamisé par des commandements de l’ambianceur que les danseurs exultent et impriment ce basculement gauche/droite, et que simultanément ils piquent par un mouvement du bassin d’avant en arrière; Si chers aux touloulous.